• Poser mon front sur ton torse fort pour écouter ton coeur rythmer nos silences.   Sentir ton souffle doux envelopper mon âme,dissiper mes tourments et m'endormir enfin,convaincu de ta toute puissance.D'autres fois te prendre la main comme on prend un chemin pour l'aventure et te mener là ou tu n'imaginais pas.Voilà tout ce que je n'ai pas fait,tout ce que je ne ferai jamais.L'odeur de ta peau,la caresse de ton regard ou la fermeté de ta paume serrée ne sont pas mes souvenirs d'enfant.Et si l'absence nourrit l'idéal,j'aurais pourtant aimé même à l'imparfait papa auprès de  toi papa vivre le présent.


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  • "La parole différencie l'homme de l'animal,prière de'en faire usage.Tout grognement ou autre éructation seaient considérés comme un reniement de la bienséance"!Voilà un message de simple bon sens .Cette base de vie en communauté ne semble malheureusement pas évidente a certaines personnes.Bien sûr il n'est pas donné à tout le monde de trouver les mots justes en toutes circonstances.L'émotion peut l'emporter sur la raison et le propos enpâtira.Mais que diable laissons les "borborygmes" à la place  qu'il ne devraient jamais quitter! A bon entendeur..........Epandeur devrais-je dire tant les réponses à cette bluette furent poétiques!Je sais bien qu'en période hivernale une certaine épidémie favorise l'expression flatulente et je pardonnerais volontiers à ceux qui serrant les fesses laissent malgré tout échapper leur secret.Mais à ceux que le vocabulaire(pourtant fils d'une vache aérophagique selon un admirable prof de français)ne permet  pas sauf à se répéter la diarrhée verbale,à ces petits trous du cul(même pas musiciens aurait dit Erik Satie)qui malgré tout réalisent cette fantastique  performance:créer une atmosphère irrespirable,si j'étais pétomane de music hall ,je donnerais un vrai concert en réplique!!!


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  • Tes mots ne seraient pas mes mots mais nos langues se parleraient dans le même baiser.Quand seraient dans ma bouche vivants comme ta langue,tournés et retournés tes mots belle étrangère et sur tes lèvres ,ourlés en accords charmeurs mes mots bien ordinaires,à nos coeurs devenus nécessaires,je serais ton Jules ,tu serais ma Leah Lee.

    Tu le sais bien les choses ,les mots de la vie s'apprennent au dehors.Tandis que les choses nous bousculent et nous précipitent,les mots tardent à s'y coller.Soit ces mots nous font peur car d'une autre cruauté aviveraient encore la cruelle réalité,soit leur registre nous échappe.Donner des mots consommables  à nos chagrins muets,nos craintes ou nos secrets.Verbaliser enfin ou masquer à jamais notre mal être derrière une prothèse de bonheur.Ah ces mots:impitoyables révélateurs.

     

    Descendant l'escalier qui plonge à la fontaine ,jaillissent sous mes pas ;la magie folle et tendre du fringant noisetier et la raison fragile du hêtre foudroyé.


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