• Je n'aime pas qu'on me bouscule,

    Mais aujourd'hui c'est jour de paie;

    Remue le couteau dans la plaie.

    Ce matin entre chien et loup

    Dans ma tête un remue ménage

    Ravive en un savant dosage;

    Démons que j'avais mis au clou.

    Puisque tu es aux antipodes, 

    Petite bombe anatomique,

    Percent tes seins, dômes chinois,

    Et tu m'enrages, magnétique.

    Haro sur ton joli minois!

    Si j'étais un antipodiste,

    Toi tétons hauts, moi tête en bas,

    Sans doute serais-je moins triste

    Que le clown blanc.Mais branle bas,

    Ne fût-ce que par toi chair élue,

    Qui maniais langue pointue,

    Faut-il donc que je me répète!

    Je n'aime pas qu'on me bouscule!

    Mon cœur, entre chien et loup,

    Dans ma main roule un testicule .

    Toi douce chatte et moi vieux clou .

    Dois-je te dire ma jolie plaie,

    L'addiction de tes lèvres est salée !


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  • A chacun ses chimères ,certains ont converti, dans toute leur démesure adolescente, une désespérance en épopée islamiste délaissant le fragile habit de la démocratie pour le carcan d'un pseudo état ,lui pour le coup totalitaire ,d'autres sous couvert de la démocratie protectrice se drapent dans le voile noir d'un parti autocratique .Ainsi des causes similaires ,en tous cas très ressemblantes dans le fond ,entraînent une seule et même menace ;la mise en péril de la paix civile .Mais parfois je me demande si la réalité sociale ne fournit pas un alibi à tous ces réactionnaires .A un certain degré le supplice n'est plus une punition mais une incitation à puiser au tréfonds de son être .Alors se révèlent et s'affichent sans complexes pour les uns aujourd'hui dans les urnes,mais demain ... et pour les autres déjà dans l'action directe ,mais pour chacun la négation de la diversité,la crainte d'une exigeante liberté et donc un retour à l'ordre fantasmé .Entre la religion dispensatrice de toute réflexion personnelle ,puisque détentrice de la science infuse ,du fait établi,qui conforte des utopistes décadents dans le nihilisme de la faiblesse et la pseudo politique sociale d'un dangereux spectre, des composantes hétéroclites mettent en résonance les fondements de la république .


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  • Si l'art est éternel et donc ne peut être mis en cause ,ni dans sa fonction ,ni dans sa nature même ,en revanche je peux et parfois je dois contester la gamme d'émotions et peut-être de transcendances déclinées dans un plaidoyer amoureux .Car suffit-il de se proclamer artiste pour faire de l'art ?Dans cet exercice périlleux ,ce numéro de funambule qu'est l'art contemporain ,trop d'imposteurs n'ont d'art qu'une dextérité manuelle ou pis un placardage d'une non pensée puérile .Puisque la mode est à la déconstruction ,certains s'imaginent dans la démolition systématique du beau ,faire de l'art ...Enfin cet art tant réclamé ne doit -il pas avant toute chose parler au cœur et aux tripes (selon certaines études récentes ,des neurones siégeraient dans les intestins ainsi que dans le cœur).Enfin si désormais seul le cortex est habilité à apprécier une œuvre alors les marchands d'art dicteront leur loi !


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