• Tu sais faire passer une émotion .La lecture de tes lignes dont je ne sors jamais indemne ...Au delà de l'esthétique,au delà du panorama idyllique ,de l'azur ,l'horizon te magnétise.La promesse d'une réalité qui semble t'avoir échappé .Bien sûr tu nous parles du printemps ,de la force irrépressible qui commande la nature ,de cette vérité infuse qui anime tout être vivant ;aller de l'avant .Encore une fois la fête;les illuminations et les chants,les sens révélés ou réveillés;les orgies de couleurs et les débauches de parfum .Tout çà n'est que le décor,certes aveuglant de beauté, un arbre de noël saturé de cadeaux .La pièce se joue ailleurs.L'espace d'un instant entre les lignes les trois dimensions du bonheur se réclament quand la mélancolie s'invite .


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  • Non ...les gens heureux travailleraient plus vite ...c'est bizarre ,les tâches rébarbatives m'ont toujours poussé à accélérer la cadence,quand je savourais dans la durée la belle ouvrage, et l'amour du travail bien fait pouvait devenir chronophage .Le bonheur alors naissait de la "façon",et comme le déclamait avec une certaine ironie tant de compagnons ,une réussite de la classe ouvrière .La gestion du temps s'apparente souvent à une savante architecture,ce que l'on pourrait interpréter comme une évidente linéarité est en réalité d'une édifiante verticalité .Combien de démarrage sur les chapeaux de roue ont conduit les forcenés de l'action à la case départ .La réflexion,le brassage d'idées et la décantation, les bases nécessaires à l'édification d'un projet solide.Je ne nierais toutefois pas les effets bénéfiques de la paresse,le partisan du moindre effort, tant décrié au tableau noir, se révèle inventif,oubliant son art consommé de la procrastination,dans la réalisation d'une œuvre lui tenant à cœur .Le chemin le plus court pour aller dans le mur reste la ligne droite,le contournement éventuel ajouterait de la fatigue ,la verticalité s'impose donc et avec elle la détente .Voilà donc notre tire au cul ,rationnel,retombant sur ses pattes,faire le minimum pour un résultat conforme au plan .


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  • Ce genre de mésaventure m'est arrivé plus souvent qu'à mon tour et je me suis toujours attaché à réécrire peut-être avec plus de fougue le texte effacé par maladresse .Bien sûr j'étais convaincu d'avoir perdu un chef-d'œuvre et ma frustration était à la hauteur de mon orgueil .Mais la plume ne cessait me démanger et les nouvelles lignes s'entremêlaient avec résistance aux souvenirs de leurs sœurs injustement fauchées .J'y mettais toute l'énergie du sauveteur, sinon à ressusciter,à éviter le naufrage de mes idées .Souvent je dois dire ,ce clic intempestif me fut salutaire.Le nouveau texte né de mes avatars ,plus vif,plus sobre me satisfaisait bien plus .


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