• Du bruit dans le landerneau littéraire.

    Dans une foire aux puces il faut s'attendre à tout ,au meilleur comme au pire.Après avoir déambulé autour de l'église St Thomas ,je traîne sur le quai de Cornouaille sans réelle attention pour quelque objet que ce soit ,je débouche  sur le pont de Rohan ;un artisan expose des maisonnettes qu'il confectionne en papier .Je l'observe plier des carrés de toutes les couleurs .Mais ce qui attire mon regard est un livre posé là sur l'étalage .Son titre :"La cage"."C'est un roman ?"-"Oui l'auteur est en face" m'informe t-il .Je m'approche .Un homme d'une cinquantaine d'années attablé ,quelques exemplaires de son bouquin devant lui ,guette le quidam."Bonjour"-"Bonjour".-"De quoi parle votre roman ?" -"C'est un policier"!-"Vous êtes édité chez qui ?"-"je publie à compte d'auteur".-oh là,çà coûte cher non !"-J'ai essayé l'édition;c'est de l'arnaque!" Dommage,il ne me donnera pas de tuyau ."J'écris moi aussi"lui dis-je ."Je tiens un blog très peu suivi.Depuis deux mille neuf.Au début je m'étais illusionné ,et puis ... ".Nous échangeons encore un peu .Un exemplaire dédicacé finira ou pas dans ma bibliothèque.Dix euros ça  va ,ça vient,si ça  peut aider un écrivain en herbe ...Je lui promets une critique sincère et lui souhaite bonne chance pour la suite .Une pièce de théâtre :Un latino à Paris, et deux romans:Jardin public et La cage,déjà publiés ...Mais apparemment pas plébiscités !La lecture de ce second "roman"que j'apparenterais plus à la nouvelle,bien que je ne m'attendis pas à lire du Jack London ou du Joseph Kessel ,et moins encore du Edgar Poe, me déçoit fortement dès les premières pages.Une écriture à la kalashnikov ...oui des répétitions en rafales ,à faire hurler le moins sanguin  des correcteurs.Comme j'ai promis un commentaire honnête je poursuis tout de même l'aventure malgré le style aussi lisse que les parois du "bunker" dans lequel croupit le personnage principal .Peut-être m'en sortirai-je moins mal que l'animal qu'il devient petit à petit dans ce monde qu'on lui a créé.J'ai l'avantage de pouvoir à tout instant quitter ce cloaque avant que mes semelles ne collent vraiment à la merde.A quelle page malgré le patinage verbal je me suis accroché à l'histoire ,je ne saurais le dire .Mais la chaleur du désert loin de m'assommer attisa ma curiosité .Le fond serait-il bien plus solide que la forme ?Un prof de français devant une telle trahison eut tôt fait d'écourter la lecture et sanctionner le devoir.Moi non ,j'ai un code de l'honneur;chose promise chose due .Me voilà donc embarqué dans ce que je le saurai plus tard être le monde sans pitié des pirates somaliens .Et bien que l'épilogue me paraisse invraisemblable,au bénéfice de cet adage:la réalité dépasse bien souvent la fiction ,je l'accepte donc comme tel .Quant à Léa Rose ,ma pauvre Léa rose fallait-il qu'il te crée (le personnage) pour que tu lui inspires cette prose si prosaïque ?Eh bien je me dégonfle !Je n'adresserai aucune critique à ce si gentil monsieur .A tous égards ,de certains égo qui s'égarent ,il n'est pas souhaitable de vouloir redresser les tors!  


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