• Lea Salamé nous invite à connaître,à déchiffrer et peut-être à comprendre celui qu'un blogueur plein d'admiration appelait  "foutriquet":le si talentueux écrivain Michel Houellebecq.N'ayant lu aucun de ses romans,même pas le "chef d'œuvre" dont son éditeur fait l'éloge,et pour lequel il reçut le "Goncourt",je me garderai bien de juger le style .D'ailleurs je n'attaquerai pas l'auteur,mais bien les commentateurs criant au génie.A les entendre monsieur Houellebecq serait un visionnaire.Faut-il que nos politiques,et autres intellectuels (du moins ceux que j'ai entendus)considèrent l'entre- soi comme les limites raisonnables au-delà desquelles tout devient opaque.Avoir parler des difficultés au quotidien des citoyens qu'ils soient ouvriers,agriculteurs, etc,...Voilà la grande affaire! Fallait-il attendre ce poète frustré pour être informé des suicides dans les hangars agricoles,dans les boîtes restructurées ou non,la détresse des demandeurs d'emploi rayés de l'ANPE pour une simple maladresse...   Le mouvement des gilets jaunes consacrerait donc l'avènement d'un mage ...Fort de sa prescience ce provocateur,dont j'apprends qu'il fut informaticien à l'assemblée nationale,nous alarme.Ha ha ha ,serions nous revenus au moyen-âge?Nostradamus aurait-il investit l'âme du romancier?La grande peur;l'islam nous assiègerait,plus nous phagocyterait.Démographie à l'appui la démonstration est plus qu'enfantine.L'histoire nous apprend que les religions se sont fondées sur le pouvoir et l'argent.En Europe la noblesse et le clergé ont toujours fait bon ménage;le sabre et le goupillon ...L'empire ottoman n'était pas en reste ,torture et pressions en tout genre.Ce sont bien les puissants qui au nom de Dieu convertirent de force des milliers de païens qui n'en demandaient pas tant.Dans notre très chère France, les élites que je sache ne sont pas musulmanes!Les velléités sont bien trop populaires pour susciter ce que les réactionnaires appellent le "grand remplacement".


    votre commentaire
  • Un jour dans le fil d'actualité apparut un texte avec le titre :"les bras m'en tombent", dont je sus un peu plus tard qu'il s'agissait d'une chronique alimentée par un homme au goût prononcé pour le strass et les paillettes.Confiez lui une forêt de bouleaux parés de chatons ,il en fera une armée de sapins de noël décorés  comme des maréchaux soviétiques. A chacun son style .Le sujet du jour ;la pendaison par le régime des mollahs,d'une jeune femme accusée de meurtre avec préméditation ,est grave,mais je me permets comme souvent au milieu des olé frénétiques, débordements typiques des afficionados , de détricoter le canevas bien trop chargé pour être parfaitement honnête.Au delà des faits,la pendaison par suspension au crochet d'une grue,que je juge atroce et qu'évidemment je condamne, je rappelle aux éventuels lecteurs qu'il est facile de faire pleurer sur les claviers, que l'Islam si violent soit-il par charia interposée ne peut-être déclaré seul responsable de la cruauté de  ces hommes. Enfin qu'il est vraiment courageux de s'indigner devant un écran, de dégouliner  d'humanité devant des images exotiques, et rester collé devant ce même écran quand son voisin âgé crève de solitude,ne pas bouger le petit doigt  quand un collègue de travail se fait injustement licencier. Une des groupies énamourée par la prose  du décorateur en chef qualifie mon commentaire de malsain .

    Y aurait-il dans la révolte des choix prioritaires ? Une injustice est une injustice, la saloperie peut s'habiller de bien des façons! Ce dont je voudrais qu'elle prenne note ,c'est de l'indifférence coutumière. Le chacun pour soi érigé en rempart contre les emmerdes éventuelles pour cause d'humanité. Elle taxe mes commentaires d'exercice de style, pour faire genre(ce sont ses mots).Ha ha ha .Exercice de style ...euh non .D'illustres narrateurs y ont excellé ,paix à leurs âmes .Je crains de ne jamais les côtoyer au panthéon des puristes .Le chroniqueur lui-même vient à la rescousse. Il lâche un laconique :"sophisme!".Quel courage!-Je n'en vois pas-lui réponds-je .Mais à tout bien réfléchir ,n'est-ce pas lui le sophiste,peut-être involontaire ,mais quand même ...sa promptitude à coller au mur une religion, quand il faudrait simplement placarder ces cafards prétentieux, imbus de leurs attributs bassement masculins , misogynes de mères en fils. 

     


    votre commentaire
  • Relayés et partagés par bon nombre de journalistes, les propos du sieur Gilles Legendre, un bon petit soldat à l'uniforme impeccablement repassé, que le leimotiv du gouvernement ,jugulaire ,jugulaire ne semble pas étouffer,me ramènent tout naturellement aux petits coups de griffes presque puérils,mais tellement saignants d'un homme dénonçant à toute occasion la violence des manifestants à l'encontre des forces de l'ordre.Son discours serait mal compris car trop intellectuel .Non mais laissez-moi rire ,si ce type fait de la rhétorique ,moi je suis Nobel de littérature;car enfin entre les illettrées de chez Gad ,ceux qui déconnent ,et les réticents au moindre effort,la complexité du verbe,à défaut me chauffe les oreilles !Dieu merci ,pour m'en tenir à la simple expression,les français sont de grands lecteurs,ils ne se laissent pas leurrer par ces éléments de langage censés occulter une réalité souvent bien différente.Mais franchement j'en ai assez d'entendre toute une classe, pour ne pas dire une caste politico-médiatique subodorer dans les manifestations des giratoires un flux de sang impur,infesté selon un ministre par la peste brune.Et si l'occupation des ronds points était inconsciemment une réponse à une politique qui elle-même tourne en rond depuis des années ?Le printemps on le sait est la saison de la débâcle,je crains fort que le grand débat ne se résume à une Bérésina ;après avoir gelé toute alternative aux ordres,Jupiter pourrait à l'instar d'un illustre caporal être victime de son ambition.  


    votre commentaire
  • Dans une foire aux puces il faut s'attendre à tout ,au meilleur comme au pire.Après avoir déambulé autour de l'église St Thomas ,je traîne sur le quai de Cornouaille sans réelle attention pour quelque objet que ce soit ,je débouche  sur le pont de Rohan ;un artisan expose des maisonnettes qu'il confectionne en papier .Je l'observe plier des carrés de toutes les couleurs .Mais ce qui attire mon regard est un livre posé là sur l'étalage .Son titre :"La cage"."C'est un roman ?"-"Oui l'auteur est en face" m'informe t-il .Je m'approche .Un homme d'une cinquantaine d'années attablé ,quelques exemplaires de son bouquin devant lui ,guette le quidam."Bonjour"-"Bonjour".-"De quoi parle votre roman ?" -"C'est un policier"!-"Vous êtes édité chez qui ?"-"je publie à compte d'auteur".-oh là,çà coûte cher non !"-J'ai essayé l'édition;c'est de l'arnaque!" Dommage,il ne me donnera pas de tuyau ."J'écris moi aussi"lui dis-je ."Je tiens un blog très peu suivi.Depuis deux mille neuf.Au début je m'étais illusionné ,et puis ... ".Nous échangeons encore un peu .Un exemplaire dédicacé finira ou pas dans ma bibliothèque.Dix euros ça  va ,ça vient,si ça  peut aider un écrivain en herbe ...Je lui promets une critique sincère et lui souhaite bonne chance pour la suite .Une pièce de théâtre :Un latino à Paris, et deux romans:Jardin public et La cage,déjà publiés ...Mais apparemment pas plébiscités !La lecture de ce second "roman"que j'apparenterais plus à la nouvelle,bien que je ne m'attendis pas à lire du Jack London ou du Joseph Kessel ,et moins encore du Edgar Poe, me déçoit fortement dès les premières pages.Une écriture à la kalashnikov ...oui des répétitions en rafales ,à faire hurler le moins sanguin  des correcteurs.Comme j'ai promis un commentaire honnête je poursuis tout de même l'aventure malgré le style aussi lisse que les parois du "bunker" dans lequel croupit le personnage principal .Peut-être m'en sortirai-je moins mal que l'animal qu'il devient petit à petit dans ce monde qu'on lui a créé.J'ai l'avantage de pouvoir à tout instant quitter ce cloaque avant que mes semelles ne collent vraiment à la merde.A quelle page malgré le patinage verbal je me suis accroché à l'histoire ,je ne saurais le dire .Mais la chaleur du désert loin de m'assommer attisa ma curiosité .Le fond serait-il bien plus solide que la forme ?Un prof de français devant une telle trahison eut tôt fait d'écourter la lecture et sanctionner le devoir.Moi non ,j'ai un code de l'honneur;chose promise chose due .Me voilà donc embarqué dans ce que je le saurai plus tard être le monde sans pitié des pirates somaliens .Et bien que l'épilogue me paraisse invraisemblable,au bénéfice de cet adage:la réalité dépasse bien souvent la fiction ,je l'accepte donc comme tel .Quant à Léa Rose ,ma pauvre Léa rose fallait-il qu'il te crée (le personnage) pour que tu lui inspires cette prose si prosaïque ?Eh bien je me dégonfle !Je n'adresserai aucune critique à ce si gentil monsieur .A tous égards ,de certains égo qui s'égarent ,il n'est pas souhaitable de vouloir redresser les tors!  


    votre commentaire
  •  

    Ha ha ha, que ne suis-je mort né !
    Mais construit de la mort, faucheuse impolie
    Qui me tient à jamais comme une âme boiteuse,
    Et m'oblige à refaire le chemin à l'envers ...
    Fouiller les cendres froides, imaginer le feu .
    Puis du feu aux ailes brisées ,
    Tombé bien avant d'être mûr,
    Icare qui fit un si grand soleil sur la chaussée luisante au pied d'un réverbère,
    Dans mes si minuscules veines d'enfant
    Faire bouillir le sang!
    Ah cette volée de bois vert ...
    Ô cher disparu, sur ta tombe ai juré.
    Voler de mes propres ailes , les deux pieds dans la lise ...
    Bien souvent j'ai voulu, louveteau solitaire
    Assis face à la lune ,me mettre sur orbite ,enfin quitter la terre .

     
     
     
     

     


    votre commentaire