• Faut-il avoir les fesses si propres pour dénoncer  l'usage à discrétion d'un cabinet noir !Peut-on quand-on prétend au trône,tous azimuts  accumuler  les boulettes ?Il lui en faudra du papier cul ,car le voyant devant des millions de téléspectateurs ,gauchement après s'être chié dessus,vouloir s'essuyer par journaux interposés de la merde qu'il a lui même produite.Je crains, mais ne m'en plaindrai pas ,qu'au bout d'un interminable rouleau,ce fidèle qui sans vergogne fréquenta les chiottes de la république avec la même aisance que le  confessionnal catholique,ne finisse en momie,heureusement embaumée pour masquer la puanteur qu'il exhale!Je l'ai trouvé tour à tour:poli (je veux dire ,sans aspérités notables),malicieux,pathétique et finalement ringard ...


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  • Nous n'avions ni voiture personnelle ,ni dans le quartier, de véhicule susceptible de nous déposer à la plage et pas encore l'âge d'indiquer du pouce une demande de locomotion gratuite .Comme j'étais intrépide à tracer les chemins dans les ronciers,chaque année de mon enfance avec mes sœurs et frères,je battais la campagne.La cueillette des mûres occupait donc en août nos après-midi ensoleillés .Munis de crocs bricolés par nos soins, de boîtes de conserves étamées et notre impérieux besoin de défoulement,nous partions à l'aventure .Sans bottes ,ni gants,nos mollets, nos avant-bras témoignaient de notre ténacité à l'ouvrage;confitures et gelées mijotées par notre mère en seraient la juste récompense.Un jour avec  mon enthousiasme à ouvrir la voie à la fratrie dans  l'épaisse broussaille ,je découvris à mes pieds un serpent ,qui dérangé par mon tapage s'étirait .Je me mis à danser comme un crapaud sur une boîte d'allumettes.Ils rirent ,ils rirent ...l'horrible reptile n'était en fait qu'une indolente couleuvre .Malgré tout je leur proposais d'émigrer vers une zone que je jugeais moins dangereuse .Grand bien me fit ;m'aventurant à proximité d'un blockhaus camouflé par une dense couverture de ronciers,je basculais lourdement au-dessus de la fosse d'entrée de l'ouvrage militaire,et bien que retenu par des "piquants"je m'enfonçais  d'un bon mètre.Ma sœur aînée âgée de douze ans , mon frère son cadet d'un peu plus d'un an et une sœur plus jeune que moi se trouvant malgré leurs efforts, incapables de me sortir d'un de mes coutumiers mauvais pas, bien qu'à l'occasion nous la traitions de pécore mal dégrossie,(son mari n'était autre que le cousin de mon père,mais nous les tenions ,vu leur pingrerie, en toute relative estime)alertèrent la plus proche voisine .C'était sûrement une femme respectable et courageuse,mais bon dieu garder des litres de café dans un pot de chambre ...cela m'avait sérieusement questionné.Aujourd'hui pas d'état d'âme,je la savais robuste,rompue qu'elle était aux travaux des champs .La voilà donc, blouse longue et boutou coat (sabots de bois)qui vole à mon secours.Jambes écartées,les pieds bien calés sur les bords de la fosse,elle laisse pendre ses bras que j'agrippe immédiatement .Ah bon dieu...j'aurais pu découvrir ou tout du moins deviner son intimité sous la dentelle et les volants,comme ceux que je regardais en cachette dans certains magazines;non ici tout se donnait crûment ,le cresson dans toute sa splendeur.Malgré mon jeune âge (9 ans),un je ne sais quoi que j'avais déjà ressenti quand je regardais dans une revue cette femme,partenaire d'un lanceur de couteau,en tenue deux pièces avec pour bonnets de soutien-gorge deux grosses marguerites,les longues jambes enfilées dans des bas résille,attachée sur une roue .Brave femme, elle me sortit de ma fâcheuse posture.Chacun rentra chez soi . Cachant mon émotion,petit salaud, j'exposais , non sans avoir ménagé le suspens, à mes frères et sœurs le tableau que notre brave fermière m'avait involontairement offert .Ils rirent,ils rirent ,et cette fois ci ce n'était pas une couleuvre qui s'étirait ...


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