"Ne sonne plus mon coeur,ne sonne plus le tocsin,en cortège les jours moroses s'attèlent à l'enterrement des orgies d'or au firmament".

Vas y apostrophe ton coeur,lui qui pompa tes chagrins jusqu'au vertige quand à ruser tes grolles sur les chemins périlleux de l'ennui,tirant la piste jusqu'au matin,tes amours estivales,pieds nus dans l'herbe grasse,en verdeurs indécentes,tu vomissais parfois.Cette blonde légère qui te laissa tant d'amertume après que tu lui fis sauter la capsule ,les fines étrangères faisant parler la poudre et ces rouges corolles avec qui en canon tu sifflais si bien.Pour n'être que pis aller ces solutions aqueuses n'en dénouaient pas moins tes raideurs juvéniles.A une moissonneuse en herbe, une vieille toupie déjantée,sans doute te serais tu rendu,pour peu qu'elles t'eussent tendu une main de velours.

Vous sortez d'ou mes braves?Sur la planète bleue les moeurs sont violentes .C'est peut-être pour cette raison que ET voulait tant rentrer à la maison.Hélas vous ne dérogez pas,votre sang ne fait qu'un tour,vous voilà prêts à faire jaillir l'hémoglobine dans une parodie de justice.A quand les barricades ,les pavés et la chienlit?Mieux comme dans un film de science-fiction ou un régulateur élimine sans heurts et en silence les brebis galeuses?Heureusement les clés ne sont pas données à des animaux à sang chaud,les chasseurs côtoieraient les charognards en tous genres pour une danse macabre.Les présumés coupables épinglés sans vergogne comme des papillons.AH je dis merci la constitution ,les institutions sûrement critiquables et perfectibles,mais quand même......Merci la ligue des droits de l'homme!!!

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Alors on flingue qui?Les imbéciles qui profitent de la vacuité de certains propos pour propager sur les réseaux sociaux leur haine viscérale d'une frange de la population supposée délinquante dans l'âme.Hélas il n'y a pas que sur ces pages ou la langue est déconnectée du cerveau ou alors ,et je dis malheureusement tout cela est calculé.Le bourrage de crâne,d'autant plus facilement que pour beaucoup un pois chiche tient lieu de cervelle,insidieusement s'installe!!Nom de dieu que cette tribune libre qu'est internet ne devienne pas un lieu de propagande,y compris pour une certaine "alliance" qui brille par ses déclarations péremptoires!!!Nous avons la parole libre,faisons de notre libre arbitre un rempart contre l'intempérance.Voulons nous vivre ensemble,métisser notre tissu pour porter haut le drapeau d'une république UNE et INDIVISIBLE OU LAISSER DES AGITATEURS DE TOUS POILS fourbir leurs armes ?Non à la balkanisation !!!Pas de poudrière dans notre belle France.

Breton et fier de l'être!!!Cette affirmation impétueuse lancée à la légère par quelque fier à bras et autre grande gueule  pourrait sembler arrogante ou réactionnaire et pourtant elle sous tend bien des questionnements. Oublirait-on que ce fut un slogan des années soixante ,presqu'un aveu de culpabilité ,je ne dirais pas de déni culturel ou identitaire ,mais ce sentiment insidieux face à la modernité,une infériorité ressentie et presque entretenue par l'état centralisateur.Après l'étouffement programmé d'une langue dans la douleur ,y compris physique (bien des doigts s'en souviennent).Mener les réformes à la baguette n'est pas qu'une métaphore.Remodeler le cerveau agité d'un peuple se débattant comme tant d'autres frères d'infortune dans une schyzophrénie induite.

Par ce petit texte j'initiais mon parcours dans ce groupe d"amoureux" de la Bretagne.Une terre à vivre,avec ses beautés et ses misères,son histoire,ses luttes et ses échecs.Alors m'entendre dire par une collectionneuse de cartes postales :"désolée si vos ancêtres ont souffert de la francisation autoritaire.Mes aieux étaient traités de "ritals"(je ne vois pas le rapport).En historienne auto proclamée Natalina me tacle:"contrairement aux Ecossais et aux Portugais, les Bretons n'ont pas su résister".Non mais, quelle injure faite à ces valeureux défricheurs ,à ces hardis marins bravant la mort pour une liberté essentielle.Elle poursuit ,je suppose pour m'être agréable:"S'il n'y a pas d'identité ,sans doute y a t-il une personnalité  bretonne".Non seulement cette femme est ignorante,mais en plus elle est condescendante ou alors ses sens sont altérés ,ce qui pourrait au total me rendre magnanime.

"Bretagne charme nous,soit belle et tais toi" !!

Faut-il rappeler à un Brestois que l'Armorique est quasi insulaire en inondant la toile de déferlantes et autres rouleaux certes esthétiques mais qui finissent par laminer le paysage.Nom de dieu,tant de chemins menant à de fabuleuses chapelles,tant de châteaux,tant de manoirs essaimés dans les sillons de notre tumultueuse histoire nous signent :fiers et têtus.

J'ai connu la griserie,l'ivresse des sommets ,celle des profondeurs ,j'ai connu les bouffées de chaleur,les douches écossaises. J' ai connu le pinacle,j'ai connu la poussière ,j'ai connu les chants ,j'ai connu les pleurs.J'ai connu le tapis rouge et les affres du tapis vert,quand tu tombes des nues,mort de rage .Fauché en pleine gloire ,vidé, ruiné,gorge sèche et estomac noué.J'ai connu la "baraka", le feeling chevillé au corps,j'étais un demi-dieu, un fort des halles,pour tout dire un champion .J'ai connu la solitude du coureur de fond,pas d'amis que des adversaires ,envié, jalousé et quelques fois maudit.J'en ai connu des nuits blanches et des jours noirs ,tantôt prolixe et tantôt muet.J'ai traversé le désert sans carte et sans boussole,j'ai connu les mirages pompeurs de tunes.J'ai connu les champs de blé, le pain blanc,je dirais même béni et les tartines gourmandes ,le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.L'aventure,l'audace ou l'inconscience,la fébrilité ,la frénésie,c'était mon quotidien,que m'importait l'orage ou la tempête de ciel bleu!La fraiche dans la main,je n'avais qu'une religion : le jeu!J'aiguisais mes neurones ,tel un cocainomane ,les idées fusaient commes des étoiles filantes.Illuminé ,en transe,le sang me battant les tempes pour un orgasme" inégalable".J'étais tour à tour trappeur,chamane ou chercheur d'or,oubliées les vicissitudes de la vie.Le voyage de Jason mais sans les argonautes,à moi la toison d'or.Nous formions le hasard et moi,un couple improbable,de pirouette en traquenard !Ah que j'aimais çà,fermer la gueule à tous ces "baveurs",ces démagos,pour moi le jeu était un "Art",avec ses codes,pas de blasphème,pas de compromis ,pas de complaisance!Bien sûr ,il y eu des chefs-d'oeuvres réduits à néant par des plénipotentiaires guindés,des épopées tragiques et des hémorragies monétaires.Mais que de bonheurs !!!!!Dérisoire dirons certains,c'est qu'ils n'ont pas connu le fil du rasoir ,le déséquilibre merveilleux qui te fait osciller du morbide au sublime..

Ce vecteur quelque fois insidieux nous réduirait-il à la pensée minimale ?L'orthographe elle-même serait sacrifiée à l'immédiateté du message et bien évidemment de la réponse instinctive .Le reptilien n'y serait plus cette source enfouie mais un raz de marée aux effluves souvent nauséabonds .Je suis pris comme les autres dans la précipitation !Si tu ne veux pas te faire piétiner tu te dois de suivre le rythme effréné et évidemment les dérapages sont nombreux .Quelquefois une fracture ouverte sanctionne l'un d'entre nous, mais hélas les secouristes ne fréquentent guère les autoroutes du net. Ici c'est comme en mer quand tu tombes du bateau ......Me voilà donc naufragé dans l'incompréhension ,têtu pourtant je ne déclencherai pas la fusée de détresse. Les mots vulcaniseront mon esquif crevé et ramant jusqu' à une plage inconnue ,Robinson mon frère, je vivrai !Oh la la je dérive vraiment ,j'aime tellement la mer ,elle est sans morale et pourtant ........A mon corps défendant un SOS fuse . La poésie explicite ,pour moi, ne serait plus vraiment la poésie.Et tant pis si des esprits prompts à l'amalgame se cristallisent sur une signification erronée .Toutefois ma liberté je l'espère ne sera pas mise en cause car jamais au grand jamais sur FB ou ailleurs je n'ai de la censure fait usage .Et pourtant .................bien des propos m'ont irrité pour ne pas dire plus .Je pense être raisonnable et le message subliminal est bien passé .Je rangerai donc ma "poésie" sur l'étagère quelque part entre l'absurde et l'éphémère .Mais n'est-ce pas le sens même de la vie?Absurde et éphémère !